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Droit de la famille - Divorce

Les procédures familiales, en raison de leur complexité technique, nécessitent l'intervention de professionnels qualifiés. Toutes les relations familiales peuvent être concernées par un litige relevant du droit de la famille.

Maître GASIMOV intervient devant les juridictions familiales pour assister ses clients et défendre efficacement leurs droits. Son expertise permet de naviguer avec précision dans les méandres des procédures judiciaires, garantissant ainsi une représentation optimale et adaptée à chaque situation.

Si vous envisagez d'introduire une demande de divorce devant le Juge aux Affaires Familiales, il est essentiel de déterminer la procédure qui correspond le mieux à votre situation. En France, il existe quatre formes de divorce.

1. Divorce par consentement mutuel

Dans ce type de divorce, les époux s'accordent sur le principe du divorce et sur toutes ses conséquences. Une requête commune, acceptée par les deux parties, est soumise au juge. Après avoir entendu les parties et leurs avocats, et s'il ne relève aucune anomalie, le juge peut prononcer le divorce.

La convention signée entre les époux détermine les conséquences du divorce, notamment la garde des enfants et les prestations pécuniaires. Dans cette procédure, il n'y a pas de phase de conciliation. Les parties peuvent être représentées par un seul avocat ou chacune par son propre avocat.

 

2. Divorce par acceptation du principe de la rupture

Les époux sont d'accord pour divorcer mais ne s'entendent pas sur les conséquences du divorce. Le juge tranche alors sur les points de désaccord, comme la garde des enfants ou le partage des biens. Une audience de conciliation est obligatoire dans ce type de divorce.

 

3. Divorce pour faute

Ce type de divorce est envisagé lorsque l'un des époux peut prouver une faute commise par l'autre, telle que des violences, une infidélité, ou la non-contribution aux charges du foyer. Le juge prononce le divorce et statue sur ses conséquences, pouvant condamner la partie fautive à réparation. Une audience de conciliation est également obligatoire.

 

4. Divorce pour altération définitive des liens conjugaux

Cette procédure permet à l'un des époux de demander le divorce même si l'autre ne consent pas, à condition de prouver qu'ils ne vivent plus ensemble depuis au moins un an. Cette preuve peut être apportée par divers documents, tels que des courriers reçus à une nouvelle adresse ou un contrat de bail. Une audience de conciliation est obligatoire.

 

Mesures provisoires

Pendant la durée de la procédure, le juge prend des mesures provisoires concernant la garde des enfants, le domicile conjugal, la pension alimentaire, etc.

 

Prestation compensatoire

Selon l'article 270 du Code Civil, la prestation compensatoire vise à compenser la disparité créée par le divorce dans les conditions de vie respectives des époux. Elle est attribuée sans distinction entre l'époux coupable et l'époux innocent. Cette prestation peut être versée sous forme de somme d'argent, d'abandon de biens, etc. La disparité est appréciée au moment de la vie commune, et non par rapport à la situation antérieure au mariage.

Divorcer en France

Jugements de divorce étrangers

La reconnaissance en France des jugements de divorce étrangers dépend de l'origine du jugement, notamment s'il provient d'un pays membre de l'Union européenne (UE) ou d'un pays tiers. 

1. Jugements de Divorce Prononcés dans un Pays de l'Union Européenne

Règlement Bruxelles II bis
Les jugements de divorce rendus dans un pays membre de l'UE sont régis par le Règlement (CE) n° 2201/2003, dit "Bruxelles II bis". Ce règlement facilite la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière matrimoniale entre les États membres.

- Reconnaissance Automatique : Les jugements de divorce prononcés dans un État membre sont reconnus de plein droit dans les autres États membres sans qu'une procédure spécifique soit nécessaire.

- Absence de Contrôle : Il n'y a pas de contrôle sur le fond du jugement. Les autorités françaises ne peuvent refuser la reconnaissance que pour des motifs limités, tels que l'ordre public ou l'absence de notification d'une partie.

- Procédure Simplifiée: La reconnaissance est simplifiée, et les parties peuvent directement demander la transcription du jugement sur les registres de l'état civil français.

 

2. Jugements de Divorce Prononcés dans un Pays Extra-Européen

Procédure d'Exequatur
Les jugements de divorce rendus dans des pays non membres de l'UE doivent suivre une procédure d'exequatur pour être reconnus en France.

- Demande d'Exequatur: La partie intéressée doit saisir le tribunal judiciaire pour obtenir l'exequatur, c'est-à-dire une décision qui rend le jugement étranger exécutoire en France.

- Contrôle du Tribunal : Le tribunal vérifie plusieurs conditions :
  - Compétence du Tribunal Étranger : Le tribunal étranger doit avoir été compétent pour rendre le jugement.
  - Respect de l'Ordre Public : Le jugement ne doit pas être contraire à l'ordre public français.
  - Respect des Droits de la Défense : Les parties doivent avoir été correctement informées et représentées.
  - Absence de Fraude : Le jugement ne doit pas résulter d'une fraude.

- Transcription sur les Registres de l'État Civil : Une fois l'exequatur obtenu, le jugement peut être transcrit sur les registres de l'état civil français, rendant le divorce opposable aux tiers.

 

3. Effets de la Reconnaissance

- Effets Patrimoniaux : La reconnaissance du divorce étranger entraîne la liquidation du régime matrimonial selon les règles françaises.

- Autorité de la Chose Jugée : Le jugement étranger a autorité de la chose jugée en France, ce qui signifie qu'il ne peut plus être remis en cause sur le fond.

La reconnaissance des jugements de divorce étrangers en France est facilitée pour les jugements rendus dans les pays de l'UE grâce au Règlement Bruxelles II bis. En revanche, pour les jugements rendus dans des pays tiers, une procédure d'exequatur est nécessaire, impliquant un contrôle plus approfondi par les autorités françaises. Dans tous les cas, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit international privé pour naviguer dans ces procédures complexes.

L'annulation de mariage

L'annulation de mariage est une procédure judiciaire distincte du divorce, qui vise à déclarer un mariage nul, c'est-à-dire comme s'il n'avait jamais existé. Voici une explication détaillée concernant l'annulation de mariage en France :

L'annulation de mariage consiste à effacer rétroactivement le mariage de l'état civil. Contrairement au divorce, qui met fin à un mariage valide, l'annulation déclare que le mariage n'a jamais eu d'existence légale.

 

1. Motifs d'Annulation

Pour qu'un mariage soit annulé, il doit exister un vice du consentement ou un défaut de conformité aux conditions légales du mariage. Voici quelques motifs courants :

 

 a. Vices du consentement
- Violence ou menace: Si l'un des époux a été contraint au mariage sous la menace ou la violence.
- Erreur sur la personne: Si l'un des époux s'est trompé sur l'identité de l'autre époux ou sur des qualités essentielles de celui-ci.

 

b. Défaut de conformité aux conditions légales
- Bigamie : Si l'un des époux était déjà marié au moment du mariage.
- Mariage blanc : Si le mariage a été contracté uniquement pour obtenir un avantage, comme un titre de séjour, sans intention de vie commune.
- Incapacité: Si l'un des époux n'avait pas la capacité juridique de se marier (par exemple, en raison de son âge ou d'une tutelle).

 

2. Procédure d'Annulation

a. Demande d'annulation
La demande d'annulation peut être introduite par l'un des époux, par le ministère public, ou par toute personne ayant un intérêt à agir. Elle doit être déposée devant le tribunal judiciaire.

b. Preuve des motifs
Le demandeur doit apporter la preuve des motifs invoqués pour justifier l'annulation. Cela peut inclure des témoignages, des documents officiels, ou tout autre élément probant.

c. Audience et jugement
Le tribunal examine les preuves et entend les parties. Si les motifs sont jugés valables, le mariage est annulé. Le jugement d'annulation est ensuite transcrit sur les registres de l'état civil.

 

3. Conséquences de l'Annulation

- Effets rétroactifs : Le mariage est considéré comme n'ayant jamais existé. Les époux retrouvent leur statut de célibataire.
- Régime matrimonial: Les biens acquis pendant le mariage sont restitués selon les règles du régime matrimonial applicable.
- Enfants: La filiation des enfants nés du mariage annulé reste établie. Leur statut n'est pas affecté par l'annulation.

 

4. Délais pour Agir

Les délais pour demander l'annulation varient selon les motifs invoqués :
- Violence ou menace: Cinq ans à compter du mariage.
- Erreur sur la personne: Cinq ans à compter de la découverte de l'erreur.
- Bigamie ou mariage blanc: Trente ans à compter du mariage.

 

Conclusion

L'annulation de mariage est une procédure délicate qui nécessite l'assistance d'un avocat spécialisé en droit de la famille. Elle permet de remédier à des situations où le mariage n'aurait jamais dû être célébré en raison de vices ou de non-conformité aux conditions légales. Si vous envisagez une telle démarche, il est crucial de bien comprendre les motifs et les conséquences avant d'engager la procédure.

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